Contexte version courte

Décembre 1970
Le monde magique est en deuil, il pleure la perte de ses enfants, la perte d’illustres professeurs mais surtout celle d’une institution pluricentenaire ayant contribué à l'éducation des plus brillants sorciers et sorcières du monde magique à travers l’Histoire. Poudlard n’est plus. Le mardi 17 novembre 1970, dans les cris et la fureur, 150 élèves et 6 professeurs ont perdu la vie, l’école a été détruite, le directeur Albus Dumbledore a été porté disparu dans cet événement sans précédent et d’une rare violence. La seule information sur les responsables de cet acte odieux a été relatée dès le lendemain matin par la Gazette du Sorcier, des témoins indiquent avoir vu flotter au-dessus des bâtiments en ruine la forme d’un serpent lové dans un crâne humain.
A Londres, le Ministère de la Magie est sur les dents, l’affaire est de la plus haute importance et le Ministre Eugène Jenkins demande à ce que chacun rende des comptes. Depuis plusieurs semaines, peut être mois, des informations remontent concernant l’émergence d’un groupuscule qui serait lié à la disparition de plusieurs individus sorciers et moldus, ils font appeler les Mangemorts et signent leurs actes par cet étrange symbole composé d’un serpent et d’un crâne. Ce sont des partisans influents qui évoluent discrètement dans la bonne société sorcière à tel point que certains redoutent que le Ministère lui-même soit déjà gangréné.
Les temps sont troubles, des sorciers disparaissent, des corps sont parfois retrouvés, le Secret Magique vacille.
Cela fait quelques mois maintenant que, face à tout cela et au manque de réactivité du Ministère, la résistance s’organise. C’est Albus Dumbledore en personne, qui a fondé l’Ordre du Phénix, lui qui a tenté d’alerter les hautes instances du pays en vain, n’a pas eu d’autre choix que de rallier à sa cause une poignée de sorciers et sorcières dont le but est de préserver le Secret Magique et protéger les plus faibles.
Or, depuis l’attaque de Poudlard, personne n’a vu réapparaitre le fondateur de l’Ordre. C’est un coup dur pour l’organisation qui nomme dans la foulée une nouvelle figure de proue en la personne de Minerva McGonagall, jeune et ambitieuse, elle n’est présente que depuis quelques semaines à peine que déjà, il paraitrait que la révolte s’organise.
Pendant ce temps, les Héritiers, eux, ne font que croître. Idéologie basée sur la puissance de la Magie, sur la tradition bardique, le savoir ancestral, la doctrine des Héritiers séduit de plus en plus les foules. On se rassemble pour écouter la bonne parole de Xenophilius Lovegood, l’Elu qui incarne la sagesse de Beedle le Barde. Le mouvement prend des allures de religion, se diffuse à travers tout le pays, intrigue et inquiète certains.
Les adeptes sont de plus en plus nombreux, mais parmi eux, se trouvent des membres beaucoup plus investis. Eux connaissent l’envers du décor, ils savent que les Héritiers s’ils condamnent fermement l'attentat ayant eu lieu contre l’école de sorcellerie quelques semaines plus tôt, ne sont peut être pas tant étrangers que ça à la situation. Pour l’heure, personne ou presque ne se méfie de ces fanatiques discrets, personne ne sait ou presque qu’ils feront tout pour réduire à néant l’existence des êtres non magiques quelle que soit leur naissance ou leur ascendance.
On se jauge, on se cherche, conspiration et lutte au milieu de la population sorcière qui n’a rien demandé, rien voulu de l’horreur de ces affrontements, qui se retrouve pourtant mêlée aux affrontements entre les différentes factions.
Quel sera l’avenir du monde magique ? Nul ne le sait, à part peut être quelques prophéties bien cachées, le reste, il vous appartient de l’écrire.